En quoi consiste votre technique ?
Avant toute présentation de la technique, il faut aborder les phénomènes liés à l’Information. Non pas son contenu, c’est-à-dire l’information vraie ou fausse qui est véhiculée, mais sa structure invisible qui est probablement capable de relier les êtres vivants entre eux comme le font les ordinateurs par le biais d’Internet. Il y a 200 ans, parler d’ordinateur et d’Internet aurait provoqué nombre de réactions moqueuses en rapport avec l’extravagance des propos tenus pour l’époque ; il aurait fallu faire la démonstration. Imaginez-vous aujourd’hui, on vous parle d’un Internet organique. L’ordinateur, c’est vous avec votre mental et vous êtes capable d’envoyer des informations sur votre voisin, et surtout vous pouvez modifier les informations qui sont inscrites chez lui dans son propre corps. C’est de la science-fiction, vous ne savez pas le faire ; il y a 200 ans aurait-on su utiliser un ordinateur, sans doute l’aurait-on jeté considérant cet objet inutile ou émanant de la créativité d’un artiste un peu fou. Nombre de physiciens et chercheurs ont à l’esprit l’existence probable et logique de ces phénomènes ; une expérimentation de l’« Informativité tissulaire » n’apporterait, certes pas d’explication scientifique, mais elle s’inscrirait dans le but de vérifier ce phénomène. Elle mettrait en évidence la possibilité d’une reproductibilité de l’action volontaire par le mental sur un autre individu par le biais de la correction quantifiée des manifestations d’une pathologie.
Pour commencer cette explication il faut replacer l’Information parmi les quatre types d’actions utilisées pour agir sur le corps d’un patient. Ce classement est effectué d’un groupe à l’autre et à l’intérieure de chacun des groupes, de l’action la plus palpable voire traumatisante à l’action la plus immatérielle et subtile.
- 1er L’agent mécanique.
- C’est le bistouri du chirurgien, la mobilisation plus ou moins forcée, le massage plus ou moins fort ou délicat. Dans tous les cas il y a contact avec les tissus.
- 2ème L’agent chimique.
- La chimiothérapie, les médicaments, l’aromathérapie, la phytothérapie. Par ce mode d’action on n’atteint pas la structure palpable et visible des tissus, mais de façon invisible, le fonctionnement biochimique de la cellule.
- 3ème L’agent vibratoire.
- La radiothérapie, l’électrothérapie, les ultraviolets, les infrarouges et aussi le magnétisme. L’action par le contact avec la matière a maintenant disparu ; tout se fait à distance par rayonnement, mais cette distance est encore assujettie à une obligation de proximité de l’agent correcteur.
- 4ème L’agent Informatif.
- Toujours selon le même principe, il nous faut partir du plus palpable vers le plus invisible. La première technique qui vient à l’esprit est l’acupuncture, il y a pourtant un contact mécanique avec le corps par l’intermédiaire de points qui sont piqués, massés ou chauffés. Mais ces points représentent des actions à distance (disperser, tonifier, ralentir, accélérer, faire descendre ou monter, le chaud, le froid dans telle ou telle partie ou fonction du corps). Ces points sont porteurs d’une information que l’on stimule pour agir à distance.
- De façon plus subtile on va ensuite trouver l’homéopathie. Surgissent alors les premiers détracteurs qui argumentent scientifiquement qu’au-delà d’une certaine dilution il ne reste plus aucune molécule du produit. Ils ont tout à fait raison, mais j’ai l’habitude de leur dire qu’il n’y a pas davantage de produit actif dans les granules que de bonhomme caché dans leur téléphone, ou qu’un fil électrique n’est pas plus lourd lorsque le courant est branché. Nous ne sommes plus dans le domaine du palpable mais dans l’Information.
- Après l’Information transmise de façon mécanique avec l’acupuncture, puis celle transmise de façon chimique avec l’homéopathie, il reste logiquement la place à l’Information transmise de façon vibratoire. C’est l’information la plus subtile, elle n’est assujettie ni à la distance ni au temps, elle va partout de façon instantanée, ne la reçoit uniquement que celui à qui elle est destinée. C’est ici que s’inscrit l’« Informativité tissulaire ». Dans l’univers de l’informatique, l’information est véhiculée de façon invisible, ce qui est visible et palpable ce sont les émetteurs et les récepteurs. Mais allez décortiquer une puce électronique, les milliards d’informations qui y sont contenus ne sont pas visibles non plus, et les personnes qui souffrent de sensibilité aux ondes électromagnétiques ne perçoivent que le support vibratoire de l’information qui heureusement pour eux n’est pas décodée. Alors quand l’être humain devient capable d’être émetteur / récepteur, comment transite l’information, comment est-elle crée et décodée ? Nous ne savons même pas où se situent nos cartes à puces organiques. Autant de questions qui ne peuvent recevoir de réponses que si au préalable on a objectivé l’existence de tels phénomènes.
La nature et le monde animal fournissent un certain nombre d’exemples suffisamment énigmatiques pour qu’on n’y retrouve la notion d’Information comme élément d’explication. Les poissons en banc qui changent tous instantanément de direction ; comment communiquent-ils entre eux pour agir comme s’il ne s’agissait que d’un seul individu en mouvement alors que nous, pauvres humains, nous ne sommes pas capable de faire démarrer ensemble trois voitures lorsque le feu se met au vert ?
Comment des poissons d’une même espèce qui ne se laissent plus prendre avec une technique de pêche dans leur étang informent les poissons de l’étang voisin, si bien que ceux-ci ne se laissent plus prendre non plus avec cette même technique qu’ils n’ont pas subie ?
Pourquoi lorsqu’un singe se met à laver ses aliments, les singes d’un autre groupe se mettent à laver également leurs aliments alors qu’ils n’ont pas de contacts entre eux ? Pourquoi lorsqu’un rat apprend à sortir d’un labyrinthe, tous les rats sortent plus aisément du même labyrinthe ?
Bien-sûr cette argumentation n’a d’autre intérêt que d’amener à se poser des questions. J’ignore s’il existe des études scientifiques à ce sujet, mais les reportages télévisuels dans lesquels ces phénomènes étaient mentionnés semblaient émaner de personnes reconnues pour le sérieux et la véracité de leurs travaux.
En revanche, il est une nouvelle branche de la génétique qu’on nomme « épigénétique » qui apporte des certitudes quant à l’existence et l’importance de l’Information contenue au sein même de notre patrimoine génétique. On sait depuis longtemps par constatation que le vécu d’un individu peut engendrer des mécanismes pathologiques, mais on a découvert que ces pathologies pouvaient devenir transmissibles génétiquement alors même que les gènes potentiellement porteurs de cette maladie ne subissent pas de modifications, ils sont activés ou désactivés. Les gènes, comme la carte à puce, possèdent une réalité matérielle. Les informations qu’ils contiennent sont invisibles. La preuve tangible de l’existence de cette Information n’est révélée que par les modifications qui sont engendrées.
Si la preuve est apportée que notre corps est une immense réserve d’informations, existe-t-il réellement un Internet organique de l’Information et quelle est la place de notre mental conscient situé dans notre cerveau ? L’Information n’est jamais stockée ni transmise sous forme de message lisible, alors il est effectivement impossible d’agir sur l’autre par la simple pensée de voir se reproduire ce que l’on désire.
Si la pensée n’est pas capable d’agir, comment une thérapie fondée sur ce principe d’action peut-il agir ?
Le désir d’atteindre un but précis est obligatoirement présent dans le mental, c’est en quelques sortes le lieu vers lequel nous nous dirigeons, mais il ne faut pas confondre la destination et le moyen de transport. Vouloir intensément apporter cette action au patient serait comme utiliser le résultat pour être efficace. Pour être efficace il faut un outil. Cet outil utilise un système codé qui pourrait être comparé à la communication en morse. La personne qui émet dissocie les mots en une suite de sons courts ou longs qui transitent par onde pour être reconstitués par le mental de celui qui les reçoit. Dans la pratique j’utilise une technique de stimulation cutanée qui entre dans le cadre d’une correction de 4ème type, c’est-à-dire liée à l’Information. Je stimule mentalement des points et des zones sur le corps du patient tout en visualisant la zone anatomique avec sa perturbation et le but à atteindre. Ceci est indispensable sinon ce serait comme envoyer un courrier sans mettre l’adresse du destinataire. C’est juste un travail de concentration mais avec un peu d’entrainement ce n’est pas si difficile à réaliser.
Il y a des limites importantes aux possibilités de l’Informativité tissulaire. En dehors du fait qu’il y aura toujours des limites aux lois organiques de récupération, il n’est pas possible d’agir sur la structure des tissus. Il est inutile d’espérer des résultats probants sur une déchirure musculaire, une rétraction, une lésion neurologique … S’il apparaît un léger bénéfice il est sans doute lié à des perturbations associées ou consécutives aux lésions véritables, et d’ordinaire le gain obtenu est de courte durée. Par contre un muscle contracturé, hypotonique, sidéré, réagit très bien et spontanément, c’est juste la fonction qui est déréglée ou si l’on préfère, la fonction qui est mal informée. Peut-être à la longue, à force de corrections, est-on capable de stimuler des fonctions réparatrices ? Il semblerait que de bons résultats aient été obtenus mais le pourcentage est faible et on ne peut rien affirmer.
Il est impossible de connaître l’évolution qui se serait produite sans correction puisque justement elles ont été effectuées. Il faudrait pour cela une expérimentation à beaucoup plus grande échelle et prolongée sur des mois de récupération pour chaque type de pathologie. À mon niveau je peux juste constater ce qui se produit dans un laps de temps assez court, ce qui est inhabituel, et ce qui se produit régulièrement. Le meilleur exemple concerne les patients qui viennent de bénéficier de chirurgie orthopédique. Une ou deux séances de quelques minutes par téléphone, dès qu’ils en ont la possibilité, provoquent l’étonnement du chirurgien concernant la rapidité de récupération post-opératoire. N’est-on pas là encore dans un simple phénomène d’Information qui stimule un processus de réparation tissulaire physiologique qui se serait sans doute produit mais plus lentement ?
Enfin, je donnerai un dernier exemple qui illustre parfaitement les possibilités et les limites de l’Informativité tissulaire. J’ai vu arriver un jour un patient, ou plus exactement on m’a apporté un patient multitraumatisé et polydouloureux que ses amis n’avaient pas réussi à convaincre d’aller faire la queue aux urgences. Le pauvre venait de faire un saut en parachute qui avait failli être fatal, son parachute de secours s’était ouvert au dernier moment. Plutôt que de se faire une ou deux belles fractures, il avait réussi à répartir le choc de l’impact au sol au point qu’il aurait presque fallu lui demander où il ne souffrait pas. Il voulait absolument bénéficier d’ostéopathie, seule technique en laquelle il croyait par expérience. Je ne suis pas ostéopathe, et vu son état, un bilan radiographique se serait imposé, de plus, la quantité impressionnante de ses lésions aurait exigé d’y passer des heures entières. L’Informativité tissulaire étant d’une parfaite innocuité puisque réalisée à distance et au pire inefficace, il n’eut d’autre choix que d’accepter ce que je lui proposais avec un « je vous laisse faire » très incrédule et même un peu sarcastique. Au bout d’une demi-heure il était quasiment soulagé de 50 % de ses douleurs. Mais sur la moitié restante il n’y avait strictement aucune amélioration, sans doute les lésions véritables, et j’insistais pour qu’il se rende tout de même aux urgences pour quelques radios bien informatives.
Comment cela vous est-il venu d’imaginer ce type de thérapie ?
On ne met pas cela au point du jour au lendemain, en fait j’ai été amené à découvrir la notion d’Information à l’occasion d’un problème personnel de santé. La curiosité a fait le reste, et si l’on veut comprendre comment cette technique a pu voir le jour, il faut suivre le cheminement des étapes qui se sont déroulées.
Il y a une vingtaine d’années, j’ai été subitement pris d’un état nauséeux permanant et d’une grande fatigue ; s’en sont rapidement suivies des crises de polyurie à heure fixe, des brûlures à l’oreille, des conjonctivites du côté gauche et une pesanteur intestinale. Au bout de cinq mois, la quantité d’examens et analyses pratiqués faisait tomber le diagnostic peu rassurant : on savait ce que je n’avais pas, donc je n’avais rien, alors c’était la tête. Sauf que du jour au lendemain il ne s’était rien passé dans mon existence fort heureuse en l’occurrence. Aucun médicament n’ayant d’efficacité, si ce n’est des effets indésirables, j’allais consulter un homéopathe acupuncteur qu’on m’avait recommandé. Ce thérapeute me faisait serrer dans la main des tubes homéopathiques pris au hasard sans que lui et moi sachions ce que je tenais, et il prenait le pouls de mon autre poignet. Soudain il fut pris de tremblements importants du bras, et regardant alors le tube que je tenais nous découvrîmes : Hépatite B, il put même me donner le nom du vaccin qu’on m’avait effectivement inoculé deux jours avant l’apparition des premiers symptômes. Il ne savait pas, je ne me souvenais plus. Voilà un bel exemple d’information qui se manifeste en étant ressentie par le corps de celui qui n’est pas détenteur de la perturbation. Cette personne m’informait également qu’il fallait absolument que j’évite les poireaux et l’ail, ça je le savais, ils m’ont toujours rendu malade, mais il ne le savait pas et ce quasi-empoisonnement n’est pas si fréquent. Toujours est-il qu’après une désintoxication homéopathique du vaccin et deux séances d’acupuncture je retrouvais enfin progressivement et totalement la santé, hormis des lésions irréversibles de la cornée. Homéopathie, acupuncture, deux techniques du 4ème type liées à l’Information. Chose étonnante, un vaccin n’est-il pas constitué d’un germe lié à une substance non éliminable afin que l’organisme puisse garder l’information permettant de continuer à fabriquer des anticorps ?
Lorsque l’on n’est pas du genre à croire les choses sans preuves et sans les vérifier, on peut s’imaginer que ce type d’expérience vécue ne laisse pas indifférent et sans interrogations. J’allais donc suivre un certain nombre de formations relatives à l’Information. À en croire les initiateurs et les formateurs, leur technique est toujours la meilleure et plus efficace que les autres, et les résultats obtenus sont toujours extraordinaires. Même si cela est vrai, on entend peu parler des échecs. Alors en agissant de cette façon et en employant des termes plus ou moins ésotériques, ils finissent par perdre leur crédibilité au risque de passer pour des charlatans si l’on n’a pas la curiosité de suivre leur formation avant de les juger. Il y a toujours quelque chose à prendre dans ces techniques. Apprendre, essayer, mettre en concurrence sans a priori pour voir ce qui est efficace et juste constater, c’est ce que j’ai essayé de faire pour mes patients en associant ces techniques aux soins traditionnels.
Ces techniques ne faisant pas partie du cocktail de soins prescrits dans le centre de rééducation où je travaillais, j’avais donc décidé de n’y travailler qu’à mi-temps, l’autre mi-temps étant consacré à l’activité libérale. J’ai pendant un moment voulu expérimenter l’efficacité des élixirs minéraux, ce n’est pas miraculeux mais pas non plus inefficace. Alors que j’avais sous les mains un genou récalcitrant à mobiliser au centre de rééducation, je me suis imaginé poser le flacon sur la cuisse de mon patient ; à ma grande surprise les tissus étaient un peu plus souples et le goniomètre était d’accord avec moi. Aurais-je transmis l’information du produit par le mental puisque mon corps le connait ? C’est de l’homéopathie, donc de l’Information. Allez donc penser Voltarène ® ou Décontractyl ®, ça ne marche pas c’est de la chimie.
Enfin, il y a eu l’élément déclenchant, alors que j’allais exécuter la correction manuelle d’une technique dite Informative sur un patient qui s’était coincé les cervicales, ce patient m’affirma qu’il n’avait quasiment plus de douleurs. Je n’avais encore rien fait, j’avais juste visualisé sur lui ce que j’allais faire. Il arrive régulièrement que le problème du patient soit évident et logique quant à son origine. Alors que j’avais devant moi un garçon de café qui avait depuis des mois un problème de supination douloureuse au coude l’empêchant de porter son plateau, je lui expliquais le phénomène de roulement et de glissement qui devait perturber son articulation. Évidemment avec l’habitude, lorsque j’imagine la perturbation, mon mental visualise automatiquement la correction qui peut correspondre, et s’il n’y a pas d’autre élément qui soit caché ou de lésion véritable, l’effet est immédiat. Mon patient n’eut pas la possibilité de me montrer davantage son problème, il venait de retrouver un coude parfaitement mobile et indolore.
Bien-sûr, interrogation, palpation, tests, bilans et examens radiographiques sont souvent nécessaires ; plus il y a d’informations, plus la correction est adaptée, juste et précise. Il arrive malheureusement aussi qu’en l’absence de lésion avérée je ne parvienne à aucun résultat. Si je n’ai pas correctement déterminé la perturbation, il n’y a pas de correction possible. Ou bien si la perturbation est imprécise la correction est peu efficace, il suffit d’avoir une information complémentaire et l’efficacité est au rendez-vous. Le dernier exemple que je citerai est à ce point édifiant. Des amis avaient une parente qui s’était fracturé la tête de l’humérus et qui après des dizaines de séances de rééducation n’avait pratiquement fait aucun progrès. Elle habitait à 800 km, tout allait donc se passer par téléphone, elle m’avait juste envoyé sa photo, elle m’avait lu le compte-rendu opératoire et elle me décrivait oralement tant bien que mal ses limitations et ses douleurs. Une séance par semaine était prévue. Elle fut immédiatement très satisfaite du résultat, moins de douleurs, moins de raideur, davantage de force et elle se mettait enfin à progresser avec son kiné.
Mais au bout de trois séances l’amélioration s’est arrêtée. Je lui ai alors demandé de m’envoyer les radiographies de son épaule. Quel fracas, je n’aurais jamais pu visualiser à l’aide de mes tests de tels déplacements osseux. J’ai refait une série de corrections avec ces nouvelles indications et l’amélioration a été d’emblée plus importante.
Si le mental du thérapeute est apparemment capable d’envoyer des informations vers le patient, pourquoi en toute logique l’inverse ne serait-il pas possible ? Le test musculaire que j’utilisais sur le patient a juste été transféré sur moi-même. Je pense que chacun peut trouver le sien, pour ma part j’utilise la réaction d’élasticité de mes muscles Ischio-jambiers. Je visualise les différents tissus, puis les différentes sortes de perturbations possibles sur chacun des éléments anatomiques et à chaque fois je contrôle l’élasticité musculaire avec une extension de genou. Une perturbation apparaissant sur moi correspond à la perturbation que je visualise sur le patient. Lorsque le test est effectué sur le patient, on utilise d’ordinaire la qualité de résistance du Deltoïde par une poussée légère sur le bras. Ce n’est en aucun cas, comme certains le prétendent un contrôle de la force musculaire, c’est une perturbation de la façon de pouvoir garder le bras immobile. En fait, il y a une réponse par Oui ou Non à la question posée, alors si on ne pose pas la bonne question la plus précise possible, les informations resteront approximatives et la correction sera sans effet. Si la correction à longue distance semble aussi performante qu’exercée manuellement sur le patient, le bilan effectué par le test mental reste en général insuffisant, le bilan pratiqué sur le patient et les examens radiologiques sont la plupart du temps indispensables ; le mental ne peut tout imaginer, et le patient n’envoie pas spontanément au thérapeute ses propres informations toute décodées.
Il y a une véritable interaction entre le thérapeute et le patient. Je suis persuadé que le thérapeute induit la réponse musculaire du patient. Imaginez un patient atteint d’une arthrose protrusive de la hanche, lorsque vous impactez sa hanche manuellement, son corps réagit par un test musculaire perturbé, cela vous permet en l’occurrence de savoir qu’elle est protrusive. Si vous refaites le même test avec le Deltoïde du patient en vous imaginant impacter la hanche, la même perturbation apparait.
Un ostéopathe de ma connaissance, également formateur en ostéopathie crânienne, m’a raconté qu’après avoir appris à ressentir les tensions sur le crâne de leur patient, il faisait travailler ses élèves sur des ballons de baudruche afin qu’ils retrouvent les mêmes perceptions, les mains sur le ballon, le mental concentré sur le crâne du patient. Il faut bien admettre que les détracteurs de l’ostéopathie crânienne ont raison, anatomiquement les sutures des os du crâne sont à ce point imbriquées qu’il est impossible d’exercer un déplacement qu’on puisse percevoir, qui plus est au travers de l’élasticité de la peau. Mais sur dix thérapeutes, s’il y en a dix qui perçoivent le même déplacement, il y a quelque chose de vrai. Sans doute perçoivent-ils sur eux sous forme de mouvement, afin de les décoder, les informations du patient.
Il est extrêmement facile de ressentir l’interaction entre thérapeute et patient. Sur un patient souffrant de cervicalgie, on effectue de toutes petites tractions cervicales en restant dans l’élasticité des tissus, tout en visualisant chacun des étages intervertébraux. Un étage en lésion provoque immédiatement un blocage des tissus qui ne se laissent plus étirer.
Pouvez-vous décrire votre technique dans la pratique de sa réalisation ?
Vous avez remarqué qu’il y a deux éléments essentiels et distincts, la recherche des informations et la correction.
Comme je l’ai indiqué la recherche des informations est variée, toute information est bonne à prendre, et avant tout un bilan kinésithérapique traditionnel est la plupart du temps nécessaire. Le test musculaire propre à la technique d’« Informativité tissulaire » va quant à lui rechercher plusieurs éléments.
- Les tissus atteints : peau, muscle, tendon, capsule, os, périoste, cartilage, nerf, vaisseaux, …
- Les rapports mécaniques qu’ils peuvent avoir entre eux : trop en avant ou en arrière, trop espacés, trop serrés, adhérent, …
- L’état pathologique des tissus concernés : agressé, relâché, contracturé, inactivé, suractivé, oedématié, inflammé, infecté, …
- La provenance avec les quatre combinaisons : subi par le monde extérieur ou engendré par soi, ainsi que Lent ou Rapide.
La correction est en rapport avec les informations recueillies dans le groupe 3. et 4, elle est la même peu importe la zone et le tissu atteint. Elle consiste à fixer un point et d’y associer le balayage d’une autre zone. Le point est en rapport avec la perturbation du tissu et sera différent selon que la cause est subie ou engendrée, lente ou rapide. Le balayage qui est associé à ce point se fait en diagonal du haut vers le bas du corps ; en avant ou en arrière selon la notion de lent et rapide ; en partant de l’avant ou de l’arrière en fonction de subi ou engendré. Lorsque la perturbation atteint simplement les tissus on visualise la correction à la surface de la peau comme un effleurage. Si la perturbation affecte la structure des tissus la correction est visualisée à distance de la peau. Et si la perturbation est en rapport avec une fragilité, la correction est visualisée en profondeur sous la peau. Bien entendu il est possible d’associer simultanément deux corrections différentes. Par exemple, pour replacer deux surfaces articulaires, on associera le modelage avec la tonification d’un ligament distendu, puis la dispersion d’un ligament trop court. Auparavant on aura sans doute corrigé une agression rapide, et pour finir on renforcera un muscle trop faible, et peut-être faudrait-il faire une correction d’inflammation et d’oedème.
La correction prend quelques secondes, la seule difficulté réside dans la faculté de pouvoir visualiser plusieurs actions simultanément tout en se concentrant sur la zone anatomique et sa perturbation. Les corrections tiennent dessinées sur une seule page. Une fois la série de corrections effectuée on pratique un rapide bilan fonctionnel passif et actif afin que le corps puisse donner de nouvelles informations. On reteste et on recorrige ; des perturbations plus anciennes peuvent apparaître.
En règle générale, plus le problème est ancien plus les séries de tests / corrections sont nombreuses, en principe dix minutes sont largement suffisantes pour traiter une zone. La correction est instantanée et certains patients la ressentent au moment où elle est effectuée, souvent sous forme de fourmillements ou de chaleur.
La quantité des séances dépend de l’ancienneté des perturbations et de l’état lésionnel des tissus. Mais si aucun résultat n’est obtenu à la première séance, la technique continuera à rester sans efficacité.
Comment avez-vous découvert tous ces points régissant les perturbations tissulaires ?
Toutes ces corrections sont le fruit de réflexions et d’amélioration de techniques existantes. À l’heure actuelle chacun fait avancer les choses en s’appuyant sur les découvertes et les travaux existants. Voilà pourquoi il est dommage dans le domaine de l’avancée de la connaissance de ne pas s’ouvrir aux autres techniques et garder ses propres découvertes comme une propriété privée. La connaissance appartient-elle à celui qui la découvre ou à tous ceux qui l’utilisent ?
Le principe du test musculaire est mondialement connu et fait l’objet d’une multitude de formations pour qui s’intéresse aux médecines dites parallèles. Ce n’est en fait qu’un simple outil qui peut être utilisé pour toutes sortes de thérapies. Les principes subi / engendré, lent / rapide ainsi que deux perturbations tissulaires m’ont été enseignés. À partir de cette démarche il semblait logique de s’intéresser à d’autres perturbations puisqu’elles sont connues et que nous y sommes régulièrement confrontés. Restait à en découvrir l’emplacement des points sur le corps. C’est tout simplement en utilisant le test musculaire et en procédant par interrogations successives : antérieur / postérieur, niveau métamérique, central / latéral, ¼ ½ ? etc. Comment cela est-il possible d’obtenir de telles réponses ? je n’en sais rien. La connaissance est-elle créée par celui qui la découvre ou bien existe-t-elle partout et en toute chose ? et faut-il alors simplement avoir l’idée de la chercher ?
Qu’attendez-vous de l’expérimentation réalisée sur votre technique de soin ?
En premier lieu, tout simplement l’intérêt qu’on peut y porter de par le fait qu’une telle expérimentation s’inscrive dans la voie de réflexions et de recherches que le monde scientifique commence à appréhender concernant l’« Information ».
Ensuite, si l’on parvenait ainsi à constater la reproductibilité de l’action par le mental (et non pas l’action du mental) par des individus autres que moi-même ; cela serait une avancée extraordinaire. J’essaie au maximum d’expliquer ce que je fais et comment je procède afin que le patient se rende compte qu’il bénéficie d’une véritable technique. On ne peut s’imaginer la quantité de personnes persuadées de me faire plaisir en m’affirmant et en étant convaincues que j’ai un don. Si c’était effectivement le cas cela m’ennuierait énormément. Je sais pertinemment qu’il y a une réelle efficacité lorsque les corrections se situent dans le champ d’action des possibilités bien définies de cette technique thérapeutique. Il est évident qu’un patient qui revient est un patient satisfait, a fortiori lorsqu’il n’est pas remboursé. Sans avoir fait de statistiques j’évaluerais le taux de résultats très significatifs à environ 80 %.
Actuellement aucune technique ne peut être utilisée si elle ne repose pas sur des données reconnues par la science. Pour découvrir il faut essayer et pratiquer, alors s’il est impossible d’essayer et de mettre en pratique le fruit de notre logique et de notre réflexion, il devient impossible de progresser. Soit la science explique des phénomènes observables spontanément, soit elle explique des expériences que des chercheurs ont eux-mêmes conçus. Lorsque le Docteur Semmelweis préconisa de se laver les mains pour éviter les infections puerpérales, il dut subir le rejet de ses pairs, à l’époque on ne voyait pas les microbes, il ne fallait donc pas se laver les mains avant de pratiquer un accouchement lorsqu’on venait de faire une dissection sur un cadavre. Aujourd’hui l’Information n’est pas plus visible que les microbes à l’époque, alors l’interdiction fait loi. Pour peu que les initiateurs portent leur découverte sur un piédestal d’efficacité absolue et s’entourent de quelques termes à consonance ésotérique, ils seront aussitôt taxés de charlatanisme. Et l’efficacité dans tout cela ? A-t-on réalisé une expérimentation sérieuse sur l’efficacité d’un simple massage sur une pathologie donnée ? Probablement n’atteindrait-on pas le pourcentage du placebo. Mais scientifiquement un massage agit sur les tissus qui le reçoivent. A-t-on déjà vu des patients exiger des soins scientifiques ? ils veulent des soins efficaces et si possible sans effets indésirables. D’ailleurs la déontologie invite à respecter le patient dans le refus et le choix de ses soins. Est-il en mesure de refuser un soin si celui qu’on lui propose n’est pas mis en concurrence avec aucun autre qu’on a délibérément décidé d’interdire et qui est de plus d’une parfaite innocuité.
Que dois-je faire lorsqu’un patient exige de moi uniquement une correction en Informativité tissulaire et refuse tout massage ou mobilisation dont il a par expérience tiré préjudice ? Enfin j’émets le voeu que les personnes qui jugent du bienfondé d’une technique thérapeutique ne le fassent qu’après avoir suivi elles-mêmes la formation. Et dans un esprit d’ouverture constructive, qu’elles mettent en oeuvre les moyens de prouver sa véracité plutôt que de chercher les raisons de l’interdire.
Enfin, l’expérimentation réalisée ici est l’occasion pour moi, grâce aux travaux de recherche qui y sont associés, de découvrir les avancées scientifiques réalisées dans le domaine encore mal connu de l’Information. Grâce à cela, peut-être, des idées nouvelles seront trouvées afin d’étendre l’efficacité ou le champ d’action de l’Informativité tissulaire.
Le groupe contrôle (GC) comprend n =14 participants rendus anonymes par les numéros 52 à 70. Il est composé de trois hommes (M) pour onze femmes (F) ; trois gauchers (G) pour onze droitiers (D) ; de sept issus du service de traumatologie – ChirA (Traumato) pour quatre de soins de suite et de réadaptation (Ssr) et trois de Rhumatologie (Rhumato). La conviction personnelle concernant l’efficacité de l’Informativité tissulaire a été interrogée selon les termes « j’y crois » (1), « j’y crois un peu » (2), « je n’y crois pas » (3) et « je suis réfractaire » (4).
Le groupe expérimental (GE) comprend n =15 participants rendus anonymes par les numéros 6 à 25. Il est composé de cinq hommes (M) pour dix femmes (F) ; de quinze droitiers (D). Six participants sont issus du service de soins de suite et de réadaptation (Ssr) pour un membre du personnel (Kiné), trois de néphrologie (Néphro), deux de rhumatologie (Rhumato), et trois de traumatologie – ChirA (Traumato). La conviction personnelle concernant l’efficacité de l’Informativité tissulaire a été interrogée selon les termes « j’y crois » (1), « j’y crois un peu » (2), « je n’y crois pas » (3) et « je suis réfractaire » (4).
L’absence de différence significative (p ‹0,050) témoigne de l’homogénéité des groupes à l’état initial de l’essai clinique. Il n’existe pas non plus de différence significative entre les groupes GC et GE pour des jours différents, à l’exception de p =0,036 entre l’échantillon « EN GE mardi » et l’échantillon « EN GC mercredi AV ».
LUNDI (avec modifications dues à la censure)
XX, étudiant(e) en Université, indépendant de l’hôpital, passe de chambre en chambre, recherche personnes susceptibles de participer à étude, technique qui vise à diminuer les douleurs.
J’aimerais savoir si vous restez cette semaine ou si vous avez une date de sortie ?
Avez-vous avez mal quelque part en particulier, depuis longtemps, même si sans rapport avec hospitalisation ?
« Je teste une technique, un peu de la même famille que l’hypnose, l’acupuncture, l’homéopathie ou le magnétisme, et que j’ai vu faire à l’époque où j'ai rencontré Télégnos ;-). C’est une technique qui se fait à distance ; donc sans contact ou manipulation. Mon but ici est de vérifier si cette technique fonctionne vraiment ou bien si c’est du charlatanisme.
Concrètement, si vous acceptez de participer, je passerai chaque jour, uniquement de cette semaine, à la même heure, pour vous questionner sur votre douleur. »
Cibler une douleur, bilan de la douleur.
Montrer les questions posées quotidiennement. Attention à confusion gêne et intensité douloureuse.
« Voici une réglette avec un curseur qui peut être placé n’importe où entre l’absence complète de douleur, ici à votre gauche, et la douleur maximale IMAGINABLE, ici à votre droite. Je vous laisse placer le curseur comme vous ressentez l’intensité de votre douleur telle qu’elle est LÀ, MAINTENANT, pendant qu’on est en train de parler.
Merci. Je vais maintenant vous demandez un chiffre entre zéro et dix pour exprimer l’intensité de cette douleur, toujours LÀ, MAINTENANT, pendant qu’on est en train de parler ; zéro étant l’absence complète de douleur et dix le maximal imaginable.
Merci. Pouvez-vous maintenant m’indiquez lequel de ces cinq mots correspond le plus à l’intensité de votre douleur là, maintenant, pendant qu’on est en train de parler : La douleur est-elle Absente ? Faible ? Modérée ? Intense ? Extrêmement intense ?
Merci. Depuis ses huit derniers jours, comment est HABITUELLEMENT ("le plus souvent" si ne comprend pas) l’intensité de votre douleur : Absente ? Faible ? Modérée ? Intense ? Extrêmement intense ?
Merci. Et enfin, toujours depuis ses huit derniers jours, comment était la douleur la plus intense ("la plus forte" ou "la pire douleur" si ne comprend pas) : Absente ? Faible ? Modérée ? Intense ? Extrêmement intense ? »
Démo de la technique : à distance, participant passif, extension de genou, visualisation. Pour plus d’explications attendre demain.
Passage quotidien, cette semaine, 20 minutes, toujours à la même heure, pour poser les questions de tout à l’heure. Mercredi et jeudi, technique avec la jambe en plus des questions.
Intérêt à la participation ?
MARDI
Souvenir de mon identité ? Pourquoi je viens ?
Mesures EVA, EN et EVS (Si veut plus vite que la musique, lui rappeler que c’est un protocole à suivre)
« Pour vous donner plus de détails par rapport à cette technique, on a constaté au départ que le tonus des muscles était différent selon qu’on subissait un stress ou non. Si vous vous concentrez sur quelque chose de positif votre muscle peut être plus souple/relâché, et inversement, si vous pensez à du négatif, les muscles peuvent se crisper.
Dans la pratique de certaines thérapies, on peut justement tester vos muscles pour savoir si quelque chose est plutôt stressant ou non. Des thérapeutes ont travaillé avec ce tonus pour déterminer, par exemple, quel point d’acupuncture serait le plus intéressant à stimuler. De ça, ils ont remarqué que le tonus des muscles se modifiait alors que le patient n’y connaissait rien en acupuncture. L’élément sur lequel se concentrait le thérapeute était donc perçu par le corps du patient.
Et logiquement, si on est capable d’envoyer ainsi certaines informations, pourquoi ne serait-on pas capable d’en recueillir de la même manière ? C’est ce qui est censé se produire avec cette technique où la jambe doit aller plus ou moins loin en fonction du tonus de la cuisse lorsque je me concentre sur votre douleur. »
Vides du lundi, latéralité, profession, loisir.
Concernant votre activité physique ?
- Sédentaire (1) actif (2) ? Avant pathologie sédentaire (3) actif (4) ?
Concernant votre hygiène de vie ; C’est ce que vous faites sur vous pour maintenir une santé. Exemples : brossage de dents, étirements, faire attention à la nourriture, etc…
- Plutôt bonne (1) ? Plutôt mauvaise (2) ?
Concernant votre qualité de vie ; C’est l’interaction avec l’environnement en rapport avec votre santé. Exemples : le stress, sensation de bien-être, autonomie, etc…
- Plutôt bonne (1) ? Plutôt mauvaise (2) ?
Concernant la gêne perçue dans votre quotidien
- Très gêné (1) ? Un peu gêné (2) ? Pas du tout gêné (3) ?
Concernant votre croyance par rapport la technique avec la jambe.
- Y croit (1) ? Y croit un peu (2) ? N’y croit pas (3) ? Est plutôt réfractaire (4) ?
MERCREDI
Mesures EVA, EN, EVS (Si veut plus vite que la musique, lui rappeler que c’est un protocole à suivre)
INFORMATIVITÉ TISSULAIRE précédée de la description opératoire.
Recueil des impressions.
Mesures EVA, EN, EVS.
JEUDI
« Ces dernières 24 heures se sont-elles déroulées comme d’habitude concernant la douleur que nous ciblons ? »
Mesures EVA, EN, EVS
INFORMATIVITÉ TISSULAIRE
Mesures EVA, EN, EVS
Signature du formulaire de consentement + lettre qui récapitule globalement l’organisation de l’étude pour la semaine « Prenez le temps de les lire, vous pourrez me les rendre demain. »
VENDREDI
Recueillir le consentement. À lire avec si problème.
Mesures des EVA, EN et EVS.
« Je vous remercie. Les résultats finaux devraient normalement paraître en juillet. Si vous voulez, vous pouvez me laisser une adresse mail ou un numéro de téléphone pour être tenu au courant. »
L’EVA a été cotée de 0 à 10 et renseignée en 21 niveaux (de 0,5 en 0,5). L’EN a été cotée de 0 à 10 et renseignée en 21 niveaux (0,5 lorsqu’un participant chiffrait l’intensité de sa douleur entre deux valeurs). L’EVS-5 a été cotée de 0 à 4 et renseignée en 9 niveaux (0,5 lorsqu’un participant qualifiait l’intensité de sa douleur entre deux termes).
L’EVA a été cotée de 0 à 10 et renseignée en 21 niveaux (de 0,5 en 0,5). L’EN a été cotée de 0 à 10 et renseignée en 21 niveaux (0,5 lorsqu’un participant chiffrait l’intensité de sa douleur entre deux valeurs). L’EVS-5 a été cotée de 0 à 4 et renseignée en 9 niveaux (0,5 lorsqu’un participant qualifiait l’intensité de sa douleur entre deux termes).